Congrès 2016 – Strasbourg

Cette année, la Confédération Nationale des Radios Associatives fête ses 25 ans comme principale organisation représentative de la diversité des radios de catégorie A françaises.

2016 marque aussi le 35e anniversaire de la libération des ondes qui accompagnait l’émancipation de nos radios libres.

Ce 22e congrès s’est tenu au Conseil Départemental du Bas-Rhin, place du quartier blanc à Strasbourg les vendredi 20 et samedi 21 mai 2016.

Retour sur le 22ème Congrès national de la CNRA

Chaque année, la CNRA organise son congrès afin de vous rendre compte de ses activités, de vous apporter des informations utiles sur notre secteur et de vous présenter les orientations futures de ses actions.

Ces rendez-vous sont aussi propices aux débats, aux échanges et à la convivialité.

Cette année, c’est l’hôtel du Département du Bas-Rhin à Strasbourg qui a accueilli plus d’une centaine d’élus, de bénévoles, de salariés de radios associatives les 20 et 21 mai dernier pour faire entendre leur voix, celle de la communication sociale de proximité, celle des territoires, celle de nos associations qui souffrent d’un manque croissant de moyens.

Accompagnée par plus de 70 radios, réparties sur 15 fédérations, la CNRA a exigé de l’Etat qu’il abonde le FSER à hauteur d’1 million d’euros. Non pas pour conforter une trésorerie mais pour revenir à un équilibre qui permettra à nos entreprises de l’économie sociale et solidaire de conserver leurs emplois et de poursuivre leurs missions.

Vous l’aurez compris, à la demande des radios que nous représentons et qui nous font confiance (environ 250), cette année, nous avons durci le ton.

Résolument tournée vers le futur, la CNRA a tenu aussi cette année à présenter des outils qui permettront d’améliorer la production, la diffusion et la visibilité de nos programmes.

Tout au long de ces 2 jours, nous avons réuni le CSA, la DGMIC, des représentants de collectivités territoriales afin d’échanger autour de sujets qui nous préoccupent tous.

 Introduction et mot d’accueil :

Frédéric BIERRY, Président du Conseil Départemental du Bas-Rhin
Claude PALMER, Président d’honneur de la CNRA
Jean-Yves BRETEAU, Président de la CNRA

 Intervention de Frédéric Bierry
Intervention de Claude Palmer
Intervention de Jean-Yves Breteau

1ère plénière : l’économie des radios associatives sur leur territoire

Animé par Franck JEHL, Vice-président délégué aux relations avec le Ministère de la Culture et de la Communication.

En présence de :
Frédéric BIERRY, Président du CD du Bas-Rhin,
Daniel GILTARD, Président du CTA Nancy,
Frédéric PFLIEGERSDOERFFER, Président de l’Association de Développement de l’Alsace Centrale,

Avec des mutations territoriales qui engendrent autant de nouveaux besoins que de nouvelles contraintes, les radios associatives doivent-elles s’adapter aux nouvelles compétences qui leur sont attribuées ? Est-il possible d’étendre leur couverture sur de nouveaux territoires ?

Bien que les collectivités aient été confortées dans leur rôle social, elles n’ont pas véritablement bénéficié des moyens d’assumer cette compétence. De ce point de vue, les radios associatives pourraient venir en aide aux collectivités en ce qui concerne le rapport aux concitoyens puisqu’elles les côtoient quotidiennement.

Les territoires ruraux doivent défendre leur richesse qui réside dans ces identités territoriales. Pour conserver cette richesse, il faut que la radio puisse être entendue par le plus grand nombre. Il faudrait donc redimensionner les zones de couverture des radios en termes de « périmètre », une question d’ajustement qui suggère de réfléchir à ce que les radios associatives peuvent déjà réaliser avec leurs moyens actuels.

Mais ces modifications du territoire incitent à se poser d’autres questions dont la plus récurente reste celle des moyens.

Car le contexte financier est aussi particulièrement sensible : les recettes s’amenuisent tandis que les dépenses augmentent. À ce rythme, la vraie question qui se pose est plutôt celle-ci : comment éviter la faillite ? Être innovant pour trouver des alternatives de financements et des solutions pérennes s’imposent. Mais comment subvenir à leurs propres besoins avec un nombre d’opérateurs qui augmente chaque année et un Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (FSER) bloqué depuis 2009 ?

En effet, le nombre de multi-services n’a cessé de croître avec des situations très inégalitaires. Certains services autorisés en ondes FM ont une autorisation sur plusieurs fréquences. Parfois, la même association a plusieurs autorisations, ce qui lui donne droit à plusieures subventions d’exploitation. Quels sont les critères utilisés par les Comités Territoriaux de l’Audiovisuel (CTA) avant de donner une seconde autorisation de service plutôt que de donner une deuxième fréquence au service principal ? A ce niveau-là, il y a extrêmement peu de contrôle. Des écoutes sont régulièrement réalisées mais cela demande une procédure très lourde.

Un autre débat s’ouvre puisqu’il existe des radios associatives qui ne font pas de Programme d’Intérêt Local (PIL) ou ce programme n’est pas produit sur la zone de service. D’après la loi de 86, le CSA ne peut pas se prononcer sur le principe du programme produit localement. Malheureusement, le CSA et le FSER n’ont pour l’instant, semble-t-il, programmé aucune concertation dans le but d’instaurer de véritables contrôles.

La Radio Numérique Terrestre (RNT) est déjà considérée par certains comme le minitel face aux autres outils du numérique, il faut rester prudent et parler pour l’heure des opportunités analogiques. Car même si les radios associatives émettent en FM, le haut débit représente un outil de travail extrêmement important. Il permet notamment de traiter le son, d’associer à leurs services de l’image, de la vidéo, mais aussi de les lier aux réseaux sociaux.

A l’issu de cette plénière, les congressistes ont été fermes : les radios associatives ne parviennent plus à s’en sortir. A raison de 10 nouveaux opérateurs par an, la part du Fond de Soutien à l’Expression Radiophonique(FSER) de chaque radio associative diminue un peu plus chaque année. Les territoires ne cessent de se transformer et de bouger, appelant les radios à s’adapter un peu plus à ces nouveaux changements, tels que la RNT, et aux nouvelles compétences qui leur sont confiées.

La Confédération Nationale des Radios Associatives (CNRA) réclame un abondement d’1 million d’euros du Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (FSER) dès 2016. En attendant le verdict, les congressistes devront prendre leur mal en patience.


2ème plénière : 35 ans de conquête des ondes – l’essence de la liberté

Animée par Jean-Yves BRETEAU (Président de la CNRA), et Hervé Dujardin, Vice-président délégué aux relations avec le Ministère de la Culture et de la Communication.

En présence de :
Catherine TRAUTMANN, Ministre de la culture et de la communication entre 1997 et 2000
François-Xavier MESLON, Directeur des médias radios au CSA
Antoine GANNE, Chef de bureau des médias privés
André GAURON, Président de la Commission du FSER
Guy DETROUSSELLE, Directeur Pôle média à Médiamétrie

Cette deuxiéme plénière, intitulée « 35 ans de conquête des ondes : l’essence de la liberté » a rassemblé des invités de marques, comme Catherine Trautmann, Ministre de la culture et de la communication de 1997 à 2000.

En 1981, François Mitterrand mit fin aux monopoles d’État dans le domaine de la radio. S’ensuivit la « loi Léotard » en juin 1986 avec l’article 81, attribuant une part significative des fréquences et un financement public, le FSER, aux radios associatives. Vint ensuite la « loi Trautmann » en 2000, qui donna aux radios associatives leurs lettres de noblesses en les nommant « Radios de communication sociale de proximité. » Encore aujourd’hui, les radios sont considérées comme le média de proximité par excellence. Rédigée dans un contexte de confrontation, la « loi Trautmann » est une loi fondatrice édictant la liberté d’expression et l’accès de tous à l’information dans toute sa diversité. Il est apparu nécessaire à la Ministre de l’époque de protéger cette diversité en sanctuarisant la possibilité de l’accès aux fréquences. La radio est un secteur dynamique qui joue un rôle éducatif et qui effectue un travail important puisqu’elles permettent à tous de s’exprimer et de se découvrir soi-même.

Pour garantir leur existence et leur niveau d’excellence, les radios associatives sont  cartographiées afin de recueillir des éléments précis sur leurs activités et leur évolution. Un décret a déjà resserré l’attribution des points du FSER sur la sélective pour concentrer les moyens sur les radios qui ont besoin d’agents complémentaires pour assurer leurs activités de communication de proximité et réaliser leurs projets éditoriaux.

Par ailleurs, les radios associatives sont souvent associées à une faible audience. Médiamétrie compte pourtant 1,2 millions d’auditeurs chaque jour pour l’ensemble des 665 radios associatives françaises. Ces associations doivent prendre conscience de l’enjeu d’un développement de leur audience et d’un intérêt pour leur programme à travers les nouveaux modes d’écoute en numérique pour les nouvelles générations. Tous les jours, ce sont 12 % des individus soit 6,4 millions d’auditeurs qui écoutent la radio sur un support multimédia et plus de 3 millions de personnes qui l’écoutent sur un smartphone. Il y existe un vrai phénomène générationnel et une vraie notion de fidélité. Entre 10 et 12 % de l’écoute du volume global de consommation des radios associatives se fait sur des supports multimédias. L’auditeur n’est pas influencé par le support, c’est la qualité de ce qu’il va pouvoir écouter et de ce qu’il va avoir à disposition qui entre en jeu.

Aujourd’hui, la loi ne fait pas de distinction entre l’analogique et le numérique. Un développement technologique de la Radio Numérique Terrestre(RNT), voulu par la loi, requiert des budgets supplémentaires au FSER pour que les radios associatives puissent participer à ce nouveau mode de diffusion. Une étude d’impact a été menée par le CSA sur le lancement de la RNT afin de visualiser la structuration du marché. Cette étude met en avant les éventuelles difficultés que pose la RNT et crée de cette façon une procédure transparente où chaque radio pourra se positionner et choisir sa stratégie en connaissance de cause.

Le CSA s’inscrit en tant que régulateur de la radio qui reste un média très socialisant dans son rapport aux citoyens. Il veille à ce que les engagements pris par les radios au moment de l’appel à candidatures soient respectés une fois autorisées en analogique (FM), et suit leur évolution. Moins de candidatures sont émises, ce qui s’explique par des phénomènes générationnels et par la question centrale du financement. Autour des cinq dernières années, il y a eu autant de créations que de disparitions de radios. Avec le temps et la création de nouvelles fréquences par le CSA, la part affectée aux radios associatives est passée de 25 % à 21 % de l’ensemble des fréquences. Ces 20 % de fréquences autorisées les associent au champ de la communication tandis que leurs activités quotidiennes relèvent en grande partie de la partie culture, d’après la « loi Léotard. »

La loi fait obligation au nom de la liberté de communication d’accorder des fréquences dès lors qu’elles sont libres. Il faut que le Ministère de la Culture et de la Communication complète la loi et modifie les critères d’attribution de ces fréquences en fixant un certain nombre de conditions. Par ailleurs, le renouvellement des radios devrait permettre de vérifier que les radios ont effectué le travail pour lequel elles ont demandé l’autorisation. Il faudrait que le CSA et les Comités Territoriaux d’Audiovisuel (CTA) disposent des outils juridiques pour pouvoir éventuellement remettre des autorisations en cause et leur retirer le FSER. Le CSA et le CTA ont une fonction morale, c’est à eux d’assurer les contrôles équitablement entre les différentes catégories de radios car les radios associatives ne sont pas les seules à être subventionnées.

Les radios associatives sont toujours en conquête. Les ondes ont donné une notoriété qui permet aux radios associatives d’accéder au spectre. Il a d’abord fallu faire comprendre que lorsqu’on utilisait des ondes dont on ne faisait rien, des individus étaient prêts à en faire quelque chose et qu’il y avait par conséquent une valeur intrinsèque au spectre radioélectrique. Les libertés pour lesquelles des citoyens se sont battus n’ont pas de prix et doivent être assurées quelle que soit la période, y compris une période difficile économiquement. C’est pour cette raison et pour favoriser ces lieux de rassemblements, de convergence et de transmission que la CNRA réclame un abondement d’1 million d’euros du FSER dès 2016.


Intervention de Catherine Trautmann

3ème plénière : la FM indispensable à l’ère du numérique

Animé par Hugues DE VESINS (Vice-président délégué aux relations avec le CSA).

En présence de :
Stéphane VINCENT, Président de la FRANC HN
Claude GREDER, Président du groupe PHARE FM
Pascal HILAIRE, Manager de PHF COM

La troisième et dernière plénière du 22e congrès de la Confédération Nationale des Radios Associatives(CNRA), intitulée « La FM, indispensable à l’ère du numérique », a posé la question de la place des nouveaux outils du numérique dans la radio, en particulier de la Radio Numérique Terrestre(RNT) qui se développe progressivement en France. Comme pour la télévision analogique au profit de la Télévision Numérique Terrestre(TNT), la diffusion analogique hertzienne dite FM – est-elle vouée à disparaître ? Existe-t-elle simplement pour ouvrir de nouveaux marchés ou pour créer de nouvelles technologies, qui seraient peut-être eux-mêmes déjà obsolètes ? Cette perception technologique et marchande des médias est-elle la bonne ?

Écouter la radio ne nécessite pas de souscrire à un abonnement. C’est un média entièrement gratuit donc accessible à tous. Ce média souvent présenté comme « has been » est en pleine phase de déploiement à l’étranger. La diffusion analogique compte pourtant 7 à 8 récepteurs FM par foyer en France métropolitaine. Ainsi, la radio se trouve plus ou moins dans chaque pièce et est bien plus proche de ses auditeurs au quotidien que la plupart des autres médias. L’anonymat des auditeurs est conservé puisque la diffusion FM ne permet ni de les localiser ni de les identifier. Un autre avantage majeur de la radio est de pouvoir l’écouter tout en faisant d’autres choses de manière active. La diffusion analogique reste donc un support de communication essentiel dans le monde entier, d’autant plus qu’il fonctionne quand le numérique, lui, est en panne.

Une radio n’a pas forcément besoin d’émettre sur une fréquence FM, elle peut avoir différents modes d’expression. Tout dépend de sa zone de couverture, des gens qui l’écoutent et de ce qu’elle veut faire. Contrairement à ce que l’opinion générale entend par ce concept, le numérique ne comprend pas seulement la RNT. Il s’agit plus particulièrement de l’addition de tous les supports qui sont à la disposition des radios, c’est-à-dire l’image, la vidéo, le son, les réseaux sociaux, etc. En effet, le numérique ne sert pas qu’à diffuser ou à traiter le son : il agrémente le média radiophonique en permettant, par exemple, de préparer des contenus et d’amener des individus à participer à leur élaboration en amont, au courant de l’émission ou bien même en différé. Faire du « streaming » sur Internet, revoir leurs sites web, faire un redressement de cible ou créer des applications permettraient aux radios associatives de remobiliser les bénévoles sur le terrain, d’attirer une audience plus jeune, mais surtout de soutenir leur activité principale qui reste la diffusion FM mais le spectre FM est plein. Les radios peuvent donc se démarquer en allant sur la RNT car il y a plus de places que sur le spectre FM mais moins que sur la toile.

La RNT a un mode de fonctionnement différent de la diffusion analogique traditionnelle. Elle regroupe plusieurs radios sur un multiplex auquel est attribuée une seule fréquence. Puisque plusieurs radios émettent sur la même fréquence, le coût de diffusion est divisé par le nombre de radios présentes sur le multiplex. Toutefois, cette association de radios présente plusieurs inconvénients. Sur un multiplex, les radios doivent se mettre d’accord sur un opérateur et un traitement de son communs qui ne sont pas toujours du goût de tous. Les multiplex 100 % associatifs ont un coût plus que réduit et constituent des solutions alternatives qui sont totalement autogérées par les radios concernées, qui se sont toutes mises d’accord en amont de ces multiplex. Quoi qu’il en soit, le passage à la RNT représente des charges supplémentaires pour les radios associatives. Les auditeurs devront également s’équiper de nouveaux postes pour suivre leurs radios préférées sur la RNT, qui ne requiert pas non plus d’abonnement. L’anonymat des auditeurs comme des émetteurs est mieux garanti que sur les smartphones, munis de GPS et de services de localisation.

Une seule question demeure : où vont les auditeurs ? Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel(CSA) s’était engagé à conserver deux fréquences nationales en RNT qui auraient dû couvrir 70 % du territoire national pour attirer les « grandes radios » sur le projet. Ces deux fréquences ont malheureusement été mises en stand-by en raison d’un déploiement sur 7 ans, ce qui signifie qu’il faudra attendre au minimum 7 ans pour couvrir une bonne partie du territoire. La marque est importante pour avoir tout un enrichissement de potentialité et même d’écoute. Si les radios de « marques » censées entraîner l’audience sur ce modèle de diffusion n’y vont pas, les auditeurs n’investiront pas dans ce nouveau mode d’écoute. Si les auditeurs n’investissent pas, les radios n’ont pas de raison de transférer leur activité sur la RNT. Sans les « grandes radios », les radios associatives auront donc du mal à entraîner avec elles une forte audience. En somme, la RNT en France mettra encore des années avant qu’elle ne soit un mode de consommation à part entière. La RNT n’est donc considérée que comme un canal qui n’a pas encore tous les avantages déployés.

De grandes institutions estiment que pour faire percer la RNT il faudrait supprimer la FM comme l’on a supprimé la télévision analogique au profit de la TNT. Pourtant, la diffusion analogique représente un outil de diffusion irremplaçable et détient une place bien ancrée dans la société actuelle. Même si la RNT offre de nouvelles opportunités aux radios, son développement ne justifie pas la suppression de la diffusion analogique. Au contraire, l’un ne remplace pas l’autre, ils sont complémentaires. C’est pourquoi il faudrait continuer à développer autant que possible la diffusion FM, l’enrichir et la moderniser en parallèle de la RNT, sur des récepteurs déjà connu par les auditeurs : les postes de radios et leurs smartphones.

Présentation de l’accord par Jean-Yves Breteau et Farid Boulacel pour la CNRA et Mr Didier Antoine et Mme Cecile Rap Veber, membres du Conseil d’Administration de la SACEM.

Nous avons profité de ce congrès pour vous présenter le nouvel accord signé avec la SACEM. Cette négociation, initiée dès 2015, a été présentée officiellement le 20 mai à tous nos congressistes.  C’est grâce au travail mené par la CNRA et ses engagements protocolaires (mission d’information auprès de nos adhérents, aide à la résolution amiable d’éventuels litiges et commission paritaire de conciliation) que les radios associatives adhérentes à la CNRA verront  leur facture baisser de 5% sur le montant de leur redevance de droits d’auteurs.

Dans l’année de son 25e anniversaire, la CNRA s’est ouverte aussi à plus de démocratie participative directe dans ses nouveaux statuts votés à l’AGE du 23 avril 2016. Pour la première fois, ses radios adhérentes ont pu voter directement lors des assemblées générales statutaires.


Le congrès 2016 de la CNRA en chiffres :

– 140 personnes venant de toute la France
– 72 radios représentées au sein de 15 fédérations
– Une vingtaine d’invités (représentants politiques locaux, interlocuteurs au CSA, à la DGMIC, Ministère de la Culture et de la Communication)
– 3 temps fort et 6 ateliers
– Douze partenaires qui ont contribués à la réussite de cet événement (Collectivités territoriales, Entreprises, Sociétés Civiles de perception)